Pensée no. 1

ZH, Le 15 Octobre 2008

 

Je te parle, oui, to, mon ex-femme. Je t'entends ai téléphone et ma question primaire est "qui est cette femme"? Une étrangère... pire encire. Je ne sais pas de quel endroit de la mémoiore la sortir.

 

Je sais que j'ai vécu un rêve, et que je me suis reveillé. Il était une fois... Trop classique. Je sais que ce rêve je l'ai volé et il est maintenant prisonnier de mes péllicules 35 mm. Ou? Bien ... Une jeune fille qui sourit a mon objéctif, à "Piatra Craiului" ou à "Brasov". Même aujourd'hui, dans mes oreilles résonne "Everybody Hurts" de REM. Je ferme les yeux et je vois une voiture blanche, une Renault 21, qui descende les Fagaras, moi à gauche et la femme de ma vie a droite.

 

Je démarre mon iPod... "Everybody Hurts"... Une larme   cole sur ma joue, une larme qui témoigne mon amour.

 

Et puis une chise étrange se passe. Tu est toujours présente...

Après tant de temps passe depuis mon divorce de celle qui était l'essence même de mon existence, je pense avoir fait la paix avec l'idée de la séparation et tirer un trait sur le passé.

Malheureusement, ce matin, je viens de constater le contraire. Comment? Vous demandez comment? C'est simple. Je suis au bureau, en train d'écrire un e-Mail (ou bien Courriel pour les puristes de la langue Française et pour les monglotes...). Comme j'écris en Allemand -du fait que mon échec sentimental m'a fait perdre mes repères sociales en France et j'ai cherche refuge en Suisse- je fais une petite pause de réflexion, en regardant en même temps par la fenêtre, pour admirer les magnifiques couleurs d'automne dans le parc naturel qui entoure la Banque ou je travailles.

Pendant que mes pensées voyagent, je me surprends faire un geste, un geste que je croyais oublie. C'était un geste très important il y a 2 ans, le geste qui servait a m'assurer que j'appartiens a celle qui m'était destinée. Le geste qui m'a rassure que ma vie n'est pas vide, que je suis père, mari et amant.

Aujourd'hui, par le malheur des impulsions du coeur, je refais ce geste. J'approche mes mains l'une de l'autre et elles se touchent. ma main droite cherche ma main gauche et tâte mon annulaire. Rien. L'alliance? Elle n'est pas a sa place. Je me réveille et je décide d'écrire ceci. Mes certitudes sont pulvérisées, je ne suis plus amant depuis bien long temps, ni mari. Et par la force de la justice, père non plus. Il me reste seulement ce petit coeur qui bat pour moi a 650 km distance, a Paris, ou plus précisément a Courbevoie. Un petit coeur de 9 ans, celui de mon fils qui m'a été enlevé par la simplicité d'esprit des Juges des Affaires Familiales du Tribunal de Grande Instance de Nanterre, le 18 Mars 2008. Un petit coeur, qui lui, est si courageux, et qui ose dire a la Justice Francaise un "j'en ai rien a foutre de ta décision" et qui continue a m'aimer comme père malgré toutes les documents officiels.

Le fait que l'amour de mon fils est vivant et qu'il m'a garde une place dans son petit coeur, me suffisent pour trouver l'énergie et la volonté de continuer le chemin. Avec lui dans mon coeur, je donne un sens a ma vie.


Je reporends el Tramway pour rentrer à la maison et je m'arrête pour acheter une bouteille de "Jameson", une bonne boisson Irlandaise.

L'Amour? Une illusion, pire que l'alcool. Un boheur qui precede le désespoir. Une chose qui n'existe pas sans toi.